Le romarin stimule le foie et draine l’organisme

L’étude santé du jour : du romarin pour vivre centenaire ?

Le romarin est en effet une plante très bénéfique pour le corps car il a de grandes vertus détoxifiantes. Ainsi pour nettoyer le foie et drainer l’organisme, les infusions de romarin ont prouvé leur efficacité depuis longtemps. Mais de là à conclure que sa seule consommation serait un passeport pour la jeunesse éternelle… C’est la combinaison de toutes les bonnes habitudes  qui permettent de mesurer l’effet positif du romarin sur notre santé. Autrement dit, si vous ne bougez pas assez et que votre assiette n’est pas correctement équilibrée, vous pourrez toujours consommer du romarin toute la journée, il ne fera pas de miracle. Mais en revanche, pourquoi pas ne pas tenter ces fameuses tisanes, par exemple, dans le cadre d’une alimentation équilibrée ? Il n’y a rien à y perdre, bien au contraire.

Effets :  Anti-oxydant, anti-rhumatismal, puratif, diurétique

Le romarin fut longtemps utilisé empiriquement en phytothérapie. Le miel de romarin, aussi appelé « Miel de Narbonne » était un des multiples constituants de la thériaque de la pharmacopée maritime occidentale au XVIIIe siècle.

Des études modernes montrent les effets du romarin sur différentes parties de l’organisme :

  • Cholérétique et hépatoprotecteur – le romarin a longtemps été utilisé empiriquement comme agent hépatoprotecteur et cholérétique. Ces effets ont été montrés expérimentalement. Le romarin permet donc d’activer les fonctions digestives, en particulier le travail de la vésicule biliaire ;
  • Antimycosique, et antibactérien – les substances du romarin limitent le développement de certains agents pathogènes ;
  • Effets sur le système nerveux – l’administration d’huile de romarin, à la fois par inhalation et par voie orale, stimule l’activité du système nerveux central, respiratoire et locomotrice chez la souris. L’extrait alcoolique de R. officinalis a montré une activité antidépressive sur la nage forcée et les tests d’immobilité de la souris. Le romarin serait donc recommandé pour traiter les divers cas d’asthénie ;
  • Effets sur la circulation sanguine – l’utilisation d’huile de romarin dans un bain stimule la circulation dermique et améliore l’hémodynamique pour les problèmes d’occlusion artérielle ;
  • Effets sur les muscles lisses – l’huile ou l’extrait aqueux de feuilles permettent d’inhiber certaines contractions induites chez les lapins et les cochons d’inde. Le romarin aurait donc des effets antispasmodique ;
  • Antitumorigénique et antioxydant – de nombreuses études indiquent que le romarin permettrait de prévenir et de limiter la progression de certains types de cancers.

Risques :
L’huile essentielle de romarin peut déclencher des convulsions et des crises d’épilepsie

Propriétés : antiseptique, aromatique, cholagogue.
Le romarin apaise les nerfs, stimule le fonctionnement de la vésicule biliaire, améliore les processus digestifs et combat les douleurs musculaires.

Indications :

En usage interne (thé) :  Ballonnements, condiment ou aromatique (en cuisine), toux, en prévention de maladies dégénératives comme l’Alzheimer suite au fort effet anti-oxydant du romarin.

Tisanes : contre les indigestions et digestions difficiles, les grippes, pour combattre les affections du foie, le manque d’appétit, l’anémie.

Utilisation en cuisine : pour les ragoûts, les viandes, volailles, soupes, marinades, les poissons, les légumes cuits à l’eau, la ratatouille, les sauces au vin, le gibier, les grillades au barbecue, civets, farces. On en parfume même les flans, confitures et gelées, glaces, crèmes, coulis, papillotes.
Le romarin a la particularité de saler, il importe donc de bien veiller à l’assaisonnement.

En usage externe en pommade (souvent en association avec d’autres molécules) :  Rhumatismes : arthrite, arthrose.

Remèdes d’autrefois :
En compresses que l’on applique directement sur les rhumatismes.
En bouquet, dans le bain, il est stimulant et tonifiant.

Huile par macération : Remplir une bouteille en verre avec les herbes fraîches, recouvrir avec de l’huile au parfum neutre. Laissez macérer pendant deux semaines au moins. Filtrer et remettre en bouteille fermée.
Vinaigre : chauffez un vinaigre de vin ou de cidre et versez sur les feuilles légèrement écrasées.

Pour fabriquer une poudre :
– Avec un robot ou un mixeur, réduire en poudre.
– Conserver dans des flacons de verre avec couvercle hermétique et à l’abri de la lumière.

Gastronomie :
Les branches feuillues de romarin s’utilisent de préférence fraîches, mais peuvent également se conserver séchées. Les fleurs ont une saveur plus douce et se consomment crues, saupoudrées pour parfumer un plat ou un dessert.

Les branches s’emploient généralement comme aromate par infusion dans les ragoûts, les civets, les soupes et les sauces.

Le romarin est également utilisé pour parfumer les grillades. Quelques branches sont alors utilisées dans la confection d’une marinade ou une branche comme pinceau pour enduire la pièce à griller de marinade. Il est également possible de fumer la viande ou le poisson en déposant quelques branches sur les charbons, ou en petite quantité dans un fumoir. On peut enfin se servir de branches pour embrocher des légumes avant leur cuisson.  Le romarin est un allié de choix avec les viandes, volailles, lapins, tomates, pommes de terre où bien le riz.
Ça marche bien également en sucré sur les tartes aux fruits où les desserts à base de chocolat noir.

Plus audacieux, le romarin est parfois utilisé en infusion pour parfumer des desserts comme les flans, les crèmes ou certaines confitures.

Parfumerie :
L’utilisation du romarin en parfumerie est très ancienne. Le premier parfum alcoolique dont ont connaisse l’existence est l’eau de Hongrie, alcoolat fréquemment utilisé au XVIIe siècle et qui pourrait dater du XIVe siècle, dont le romarin était l’un des principaux composants.

L’essence est obtenue par la distillation des branches, de préférence en n’utilisant que les sommités fleuries. Elle contient notamment du bornéol, du 1,8 cinéol (ou eucalyptol), du camphène et du pinène. Le romarin entre dans la composition de parfums surtout masculins, hespéridés aromatiques (eaux de Cologne), boisés et fougères aromatiques.

Quand récolter le romarin ?

On récolte le romarin de préférence au printemps.

Conservation, séchage

Récolter le romarin par temps chaud, avant la floraison. Faire sécher à l’ombre dans une endroit aéré :
– Faire un bouquet en formant une boucle aux deux extrémités.
– Suspendre, la tête en bas, dans un lieu sec, aéré, sombre pendant deux ou trois semaines.
– Pour le protéger de la poussière, couvrir d’un sac en papier que vous percez des trous. Pas de plastique !
– Quand les feuilles s’émiettent, qu’elles craquent sous les doigts, frotter le bouquet entre les mains en plaçant une feuille de papier cuisson en-dessous.
– Verser dans un bocal aux parois opaques pour ralentir l’oxydation.

Il est possible de faire sécher au-dessus d’un radiateur ou dans un four entrouvert réglé au minimum.

On peut aussi congeler la plante par petites quantités : laver, ranger dans de petits sacs plastiques étiquetés et placer au congélateur.
Santé, régime..

Comment cultivé, originaire

C’est une herbe aromatique qui est originaire du bassin méditérranéen, c’est une plante qui se plait sur des sols arides et rocailleux, calcaire et avec un ensoleillement important, de préférence assez proche du littoral


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